Depuis quelque temps, la vie sourit plutôt bien à Andrée Lévesque. En effet, l'artiste peintre voit ses œuvres séduire davantage le cœur des gens d'ici et d'ailleurs. Portrait d'une dame pour qui l'âge, la volonté et surtout la passion n'ont pas de limites.
Andrée Lévesque joue littéralement avec les couleurs lorsqu'elle peint.
Même après 42 ans de carrière, l'inspiration ne manque pas à Andrée Lévesque. Laissant aller sa créativité à grands coups de pinceau, cette femme passionnée ne cesse d'enchaîner les projets, nous offrant ainsi son talent et nous transmettant son goût inépuisable, voire indéfectible pour la peinture.
Lors d'une entrevue réalisée avec l'artiste, celle-ci nous a fait part d'excellentes nouvelles et a dévoilé quelques projets à venir. L'artiste qui a exposé ses toiles en février à la salle Desjardins-Telus a notamment vu, le 2 novembre dernier, une de ses œuvres achetée par la Ville de Rimouski parmi les artistes exposants en 2011. « Au début, le nom de l'artiste devait être tiré au hasard et finalement le jury a décidé de faire une sélection et j'ai été l'heureuse élue. Ils ont choisi d'acquérir ma composition monochrome dans les bleus intitulée "Reine", explique Mme Lévesque, qui tient à remercier la Ville pour cette belle visibilité.
Quant à sa nouvelle exposition « Étraves » consacrée à la poésie de Gilles Vigneault, elle continue de sillonner le Québec. Les tableaux inspirés de vingt poèmes de l'homme de lettres québécois sont exposés au Centre culturel de Rivière-du-loup jusqu'au 23 janvier. Fait malheureux, lors du vernissage, la semaine dernière, une panne de courant est survenue vers les 16 h 50, plongeant dans le noir tous ceux qui étaient y étaient présents. « J'avais invité la comédienne Nicole Leblanc à se joindre à nous, elle qui a dû acheter sa toile à la lumière d'une lampe de poche ! »
Autre fait surprenant, Mme Lévesque a reçu l'appel du propriétaire d'une galerie d'art à Québec qui a en main une de ses gouaches réalisées lorsqu'elle avait environ 17 ans. « Il m'a demandé d'authentifier la toile qui est effectivement une nature morte que j'ai créée à cette époque. Il l'a achetée dans un encan et la revendra assurément pour près de 1 400 $. C'est très positif de voir que les marchands d'art troquent mes œuvres, ce qui haussera considérablement ma cote en tant qu'artiste. »
D'autres projets prendront forme bientôt pour la peintre au sourire contagieux, dont une exposition superposant ses peintures aux photographies de Marie-Claude Hamel, en 2012. De plus, Mme Lévesque est en attente d'une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec pour le projet Histoire-bleue en collaboration avec la conteuse Danielle Brabant. « Merci à tous ceux qui m'ont aidée depuis toujours », dit-elle en terminant.
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